1 219 912 km²
42 718 530 habitants
Capitale : Pretoria (Le Cap : capitale législative ; Bloemfontein : capitale judiciaire)
Langues officielles : Afrikaans, Anglais, Ndebele, Pedi, Sotho, Swazi, Tsonga, Tswana, Venda, Xhosa et Zoulou
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Non, ce n’est pas une blague, encore moins une fake news. Comme l’ANC avait mobilisé l’opinion internationale contre le régime d’apartheid, les dirigeants de Solidarity Movement , qui chapote diverses organisations de défense des intérêts des Afrikaners, vont entamer une tournée en Europe pour faire connaitre la discrimination raciale dont ils sont victimes sous un gouvernement dirigé par l’ANC. Jaco Kleynhans , le responsable international du Solidarity Movement, l’ a confirmé au quotidien sud-africain Daily Maverick : « dans les deux prochains mois, une tournée sera organisée en France, en Allemagne , en Italie, en Autriche et aux Pays-Bas ». Il était déjà intervenu aux Pays-Bas en décembre 2018 en sa qualité de représentant de l’enclave Orania, un territoire réservé aux seuls Afrikaners dans la province sud-africaine du Cap nord. Son but ? « Faire prendre conscience au monde entier des lois raciales de plus en plus nombreuses en Afrique du Sud et de l’aliénation des minorités victimes de lois discriminatoires ». Cela fait des années que Solidarity Movement est en contact avec des hommes politiques états-uniens et pourrait bien avoir inspiré à Trump ses propos enflammés contre l’Afrique du Sud. En mai 2018, Kallie Kriel, dirigeant de Afriforum avait rencontré les dirigeants de The Heritage Foundation, le très conservateur think -tank qui pilotait alors la politique de Trump durant son premier mandat. Un autre dirigeant d’Afriforum avait au cours d’un voyage en Australie surenchérit sur « le massacre des fermiers blancs ». La campagne internationale qui se met en place en 2025 pour « sauver » les fermiers blancs victimes de la politique raciste du gouvernement sud-africain n’a rien d’improvisé mais révèle au grand jour la volonté de revanche des Blancs conservateurs les plus ultra contre la victoire des forces progressistes en 1994.
Dans un entretien télévisé, Janusz Walus qui vit en Pologne, son pays natal a réaffirmé qu’il avait tué Chris Hani parce qu’il est raciste et anticommuniste et convaincu de la supériorité de la race blanche.Le 10 avril 1993, il tuait le dirigeant du parti communiste sud-africain et de l’Anc devant sa maison à Johannesburg. « « Je l’ai fait parce que cela devait être fait. J’ai agi en soldat ». Ce crime a failli faire dérailler les négociations entre les dirigeants de l’Apartheid et l’ANC pour le transfert du pouvoir et mettre fin au système d’apartheid. Cet assassinat a failli provoquer une guerre civile, évitée de justesse grâce au sang-froid de Nelson Mandela.Condamné à la peine de mort, puis à la prison à vie, il a passé 29 ans en prison avant d’être libéré sous serment en 2022, puis expulsé en Pologne, son pays natal où il vit actuellement.Il a confirmé avoir agi par idéologie et ne rien regretter de son geste. Il a confirmé avoir agi seul en accord avec les services secrets de l’époque.
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