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Vente d’armes et corruption : enfin la vérité avec le rapport final ?

Il aura fallu quatre ans d’enquête et des millions de rands pour que le rapport d’enquête soit enfin terminé et remis au président Zuma. Mais reste toujours la même question : le public saura-t-il vraiment la vérité sur un scandale de corruption sans précédent ? Le budget initial pour l’équipement des forces armées sud-africaines avait triplé au moment des achats et on estime à près de 60 millions d’euros la distribution des pots-de-vin.

Le rapport final sur les affaires de corruption qui ont entaché le marché des ventes d’armes à l’Afrique du Sud entre 1996 et 1999, plus connu sous le nom de The Arms Deal a été remis au Président Zuma qui est lui même impliqué dans ces affaires douteuses, ce qui avait conduit à l’époque le Président Mbeki a lui retiré sa fonction de vice-président.

Pas moins de 780 accusations pour corruption avaient été retenues contre lui, mais toutes ont été retirées par le ministère public. Toutefois Schabir Shaik, son conseiller financier a été condamné à 15 ans de prison, dont deux ans effectifs seulement puisqu’il a obtenu une libération sous caution pour raisons de santé. Voir notre article http://renapas.rezo.net/spip.php?ar...

Le parti d’opposition, DA, a émis des doutes sur la publication du rapport, mais le porte-parole de la présidence a vivement réagi en affirmant que le rapport serait rendu public « … aussitôt que le président en aura fini avec la reformulation nécessaire du rapport ».

La commission Seriti, du nom du juge qui la dirigeait, a fait l’objet de critiques virulentes de tous ceux, politiciens, journalistes, avocats, organisations qui ont essayé de faire la clarté sur une affaire conduite dans l’opacité la plus totale. Voir notre article http://renapas.rezo.net/spip.php?ar...

Toutefois pour le responsable de Corruption Watch, il est absolument nécessaire que ce rapport, même revu soit rendu public, et Richard Young, responsable d’une entreprise candidate dans un appel d’offres et évincée sans raison apparente souhaite lui aussi que le rapport soit publié, même s’il faut encore attendre quelques mois et s’il est peu vraisemblable que des poursuites soient engagées contre d’éventuels coupables, la commission n’ayant aucun pouvoir de sanction.

Les élections locales qui vont avoir lieu en 2016 ne sont guère un moment propice pour le parti au pouvoir de publier ce rapport et il faudra certainement que les contribuables attendent encore pour avoir une idée de l’étendue de ce scandale.

Publié le jeudi 28 janvier 2016


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