30 355 km²
1 865 040 habitants
Capitale : Maseru
Langues : Sesotho (Sotho du Sud), Anglais (off.), Zoulou et Xhosa
© RENAPAS
Thomas Thabane premier ministre du Lesotho, vient d’annoncer qu’il démissionnerait à la fin du mois de juin parce qu’il se sent vieux et fatigué. La vraie raison est peut-être qu’il risque d’être inculpé pour complicité pour le meurtre de sa première femme. Lipolelo Thabane a été tuée par balles en juin 2017, deux jours avant que son mari devienne premier ministre. Maesaiah Thabane, sa seconde épouse a été inculpée pour ce meurtre présumé. Elle doit comparaitre devant le tribunal le mois prochain, son mari, Thomas Thabane est le « second accusé » de ce meurtre commandité. Le Lesotho, petit pays de 3 millions d’habitants, enclavé dans l’Afrique du Sud, connaît des turbulences politiques depuis 1998, un coup d’état militaire n’est pas à exclure, ce qui inquiète les pays voisins. La richesse du Lesotho est son eau pure et abondante dévalant des montagnes, est un atout convoité par ses voisins qui manquent cruellement d’eau.
Un groupe de citoyens du Lesotho, ce petit pays enclavé dans le territoire sud-africain, vient d’envoyer une pétition à Elizabeth II pour lui demander de faire respecter les anciennes frontières. Les « Basotho Petitioners » ont remis leur pétition à l’ambassade britannique à Pretoria dans laquelle ils demandent le respect des anciennes frontières. La Convention de Bloomfontein de 1854 avait accordé des terres aux Boers qui avaient alors formé la République indépendante de l’Etat libre d’Orange. Mais ces terres appartenaient au peuple Basotho dont le territoire s’étendait aussi sur une partie des actuelles provinces sud –africaines du Kwazulu Natal et du Cap oriental. Selon leur porte parole, le territoire basotho allaient jusqu’à la frontière du Botswana. La langue dominante dans ces régions est d’ailleurs toujours le sesotho. Pour les pétitionnaires, seule la souveraine britannique peut défaire ce que la monarchie britannique a fait. « C’est à la reine et au Commonwealth de discuter avec l’Afrique du Sud au sujet de notre pétition. Nous avons aussi donner une copie de notre pétition aux Nations unies et à l’Union européenne ».
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