La croissance est nécessaire, mais n’est pas suffisante à elle seule pour éradiquer la pauvreté. C’est ce qu’un groupe d’économistes a expliqué devant la commission parlementaire des finances.
Des économistes de l’Université du Cap ont démontré comment la croissance économique stimule la consommation, mais augmente aussi les dettes des ménages les plus pauvres.
Selon la Standard Bank, le taux de l’endettement des ménages est de 56 % des revenus, car le crédit est devenu plus facilement accessible. La forte demande pour les biens de consommation entraîne aussi une forte hausse des importations.
L’économie sud-africaine s’est transformée ces dernières années. Le pays s’est désindustrialisé, avec des pertes d’emplois considérables, au profit du secteur des services et des finances. Mais cette croissance n’a pas permis de résorber le chômage.
Une autre source d’inquiétude est le chômage massif des jeunes diplômés noirs qui arrivent sur le marché du travail. Ces jeunes ont trop souvent choisi de faire des "humanités" au détriment d’études scientifiques. La distorsion entre les besoins du monde du travail et les qualifications est telle que le chômage des jeunes diplômés est passé de 5 % en 1995 à 15 % en 2002.
Ces économistes ont plaidé pour que le pays "ne se laisse pas bercer par l’illusion de la croissance".
Source Business Day
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Publié le jeudi 3 mars 2005
© RENAPAS
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