Ministère du travail et syndicats ensemble pour les droits des travailleurs en Afrique du Sud

Alors que la loi accorde le droit de se syndiquer, le droit de grève, le droit de négocier collectivement et le droit de travailler dans de bonnes conditions de sécurité, des milliers de travailleurs, en particulier les ouvriers agricoles et les domestiques continuent à travailler comme au temps de l’apartheid.

Dans les mines, la construction et autres secteurs dangereux, les normes de sécurité sont trop souvent ignorées pour le plus grand danger des employés. S’ils sont victimes d’accident du travail, trop souvent par ignorance de la loi, ils ne réclament pas les indemnités auxquelles ils ont droit.

Au cours d’un meeting commun, le secrétaire du Cosatu et le ministre du travail ont exhorté les travailleurs à se syndiquer, car sans cela " ils ne sont pas vivants". Le ministre a ajouté " il y a trop de travailleurs qui ne savent même pas qu’ils ont droit à des indemnités pour les accidents du travail ".

Le secrétaire du Cosatu a rappelé que " Si les travailleurs ne se syndiquent pas, ils n’ont pas la force nécessaire pour les protéger contre les employeurs qui violent la loi ". La centrale syndicale entend augmenter ses effectifs de 10% cette année.

Les employeurs tentent par tous les moyens de faire supprimer une législation qui les gêne et qu’ils prétendent "inconstitutionnelle" mais le ministre a affirmé que le gouvernement et les syndicats " rendront la vie de ceux qui foulent aux pieds les droits des travailleurs très incomfortable" .

Source The Independent