Dans un communiqué du 23 février, le COSATU et TAC expriment leur déception devant l’inefficacité du SANAC alors que la pandémie du sida galope et que l’argent mis à sa disposition n’a pas été utilisé.
Le SANAC et un fonds pour le sida ont été mis en place par le ministère de la santé pour veiller à la politique de lutte contre le sida, à la mise en place et au bon fonctionnement des plans gouvernementaux. La centrale syndicale, Cosatu et l’association TAC, constatent l’échec du fonctionnement de cet organisme, le manque de concertation et de débats et le retard pris dans la mise en place du Plan global national pour l’accès aux traitements.
Ce dysfonctionnement est d’autant plus dramatique que tous les chiffres montrent que l’Afrique du Sud est confrontée à une épidémie sans précédent du VIH/sida. Les spécialistes en épidémiologie estiment qu’environ 800 personnes meurent chaque jour du sida. Le service des statistiques vient d’annoncer des chiffres qui montrent que les tranches d’âge de 16 à 49 ans meurent en plus grand nombre, ce qui confirme que le sida tue les forces vives du pays.
Dans leur communiqué Cosatu et Tac demandent que l’argent disponible soit utilisé rapidement et ils affirment que "un véritable partenariat et engagement de toute la société est plus que jamais nécessaire"
Plus d'informations : TAC
Publié le jeudi 24 février 2005
© RENAPAS
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