Loin d’avoir les vertus qu’il est coutume de lui accorder, l’économie informelle n’est pas la panacée pour créer des emplois et sortir de la pauvreté. C’est ce qui apparaît dans une étude faite par le Bureau of Market Research d’Afrique du Sud
Une étude faite dans les townships autour de Pretoria révèle que la moitié des vendeurs des rues font ce travail depuis plus de cinq ans, sans espoir de faire mieux. Ce ne sont pas de futurs entrepreneurs, mais des gens qui essaient de survivre en offrant leurs marchandises sur les trottoirs.
Avec un capital initial d’environ 1000 rands, un chiffre d’affaires mensuel de 3420 rands et un bénéfice de 1000 rands, alors qu’il faut le double pour assurer un revenu minimal, ces vendeurs de rue n’ont pas les atouts pour devenir de véritables chefs d’entreprises. 70 % de cette économie informelle se concentre dans le commerce de détail
Les micros entreprises pourraient être une source de créations d’emplois si le gouvernement aidait à améliorer leurs compétences, les conditions d’exercice de leur activité en améliorant les infrastructures et leur offrait des aides financières. Selon l’étude, le gouvernement devrait, aussi, mieux cibler ceux qu’il veut aider au lieu de disperser les aides.
Les conclusions de cette étude de cas peut se généraliser à l’ensemble du pays car les conditions d’exercice des vendeurs de rue de Pretoria sont assez identiques sur l’ensemble du pays.
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Publié le jeudi 27 janvier 2005
© RENAPAS
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