Quatre hauts responsables de la police vont faire l’objet d’une enquête pour définir leur rôle dans la tuerie qui a fait 34 morts parmi les grévistes de la mine de platine de Marikana et 78 blessés graves.
Si un pas de plus est fait pour faire la lumière sur les causes de la tragédie de Marikana, aucun responsable politique n’est convoqué par la justice. Et pourtant qui peut donner l’ordre à la police de tirer sur des grévistes pour mettre fin à une grève , même illégale selon la législation du travail ? Quel rôle aussi de la ministre des ressources minérales ?
Les veuves des mineurs qui ont tout perdu en perdant leurs maris n’ont toujours pas touché d’indemnités financières pour leur permettre d’assurer la survie de leur familles.
Pour mesurer l’ampleur de cette tragédie, il faut lire les témoignages de ces veuves recueillies par Khulumani Support Group et traduits par Jacqueline Dérens dans le livre édité par Clara Magazine Les voix des veuves de Marikana avec un avant propos pour mieux comprendre l’engrenage de la violence autour de la mine et le fonctionnement de l’industrie minière en Afrique du Sud
Publié le mercredi 3 février 2016
© RENAPAS
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