Selon un rapport de IDASA, Institut pour la démocratie en Afrique du Sud, la pandémie pourrait avoir un sérieux impact sur la vie politique dans les pays d’Afrique australe.
Le taux de mortalité particulièrement élevé pourrait être la cause du déclin de la participation électorale dans les pays d’Afrique australe et ce constat est inquiétant alors que des élections vont avoir lieu dans les deux années à venir.
Dans certaines régions d’Afrique du Sud, le taux de mortalité dans la tranche d’âge de 20 à 49 ans a augmenté de 200 % Les femmes sont les plus touchées et dans certaines municipalités, ce taux a augmenté de 300 % pour les femmes de 30 à 39 ans.
Le rapport se demande si cette situation ne va pas empêcher les commissions électorales d’assurer des élections "libres et justes" dans plusieurs pays de la région. Si l’Afrique du Sud qui bénéficie d’une commission électorale disposant de bons moyens technologiques est au-dessus de tout soupçon, dans les autres pays disposant de moyens plus limités la mise est jour des listes électorales risque d’être plus difficile, ouvrant la voie à de possibles fraudes électorales.
À cause de cette mortalité accrue, le nombre d’élections partielles risque d’augmenter et cela posera des problèmes financiers. En Zambie, entre 1985 et 2003, il y a eu 102 élections partielles dont 39 dues à des morts prématurés d’élus. Il y en avait eu seulement 46 entre 1964 et 1984, dates de l’indépendane et des premiers cas de sida enregistrés.
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Publié le mercredi 1er décembre 2004
© RENAPAS
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