La Commission électorale indépendante a proclamé les résultats définitifs des élections de 2014. L’Anc devance largement ses adversaires, mais l’Assemblée nationale offre un paysage nouveau avec une opposition plus importante : l’arrivée de 25 élus du parti de Julius Malema, Economic Freedpm Fighters, et une Alliance démocratique renforcée avec 89 élus.
La Commission électorale indépendante a proclamé les résultats définitifs des élections de 2014. L’Anc devance largement ses adversaires, mais l’Assemblée nationale offre un paysage nouveau avec une opposition plus importante et l’arrivée de 25 élus du parti de Julius Malema, Ecpnomic Freedom Fighters, et une Alliance démocratique renforcée avec 89 élus.
Les électeurs sud-africains se sont rendus encore une fois en masse dans les bureaux de vote. Sur 25 383 361 inscrits, 18 636 325 électeurs ont glissé leurs bulletins dans l’urne, soit 73,43% du corps électoral. Des chiffres à faire rougir de honte nos démocraties !
L’Anc obtient 62,15% des voix ; l’Alliance Démocratique 22,23% ; EFF 6,36% ; les autres partis ont des résultats inférieurs à 3%, mais 13 partis sur les 29 qui présentaient une liste auront des élus. L’Anc obtient 246 sièges.
Certains partis se sont effondrés ou n’ont pas fait la percée espérée. Le Cope, dissidence de l’Anc s’effondre et n’aura que 3 sièges au Parlement ; le parti de Buthelezi (Inkhata Freedom Front) n’a plus que 10 sièges, 6 allant à son nouvel adversaire, le National Patriotic Front. Le parti Agang qui avait fait la une des journaux fait le plus mauvais score et obtient 2 sièges.
Ces résultats qui vont être largement commentés dans les jours à venir montrent déjà que le soutien à l’Anc s’est érodé et surtout que les deux provinces les plus riches, le Western Cape, continuera à être dirigée par l’Alliance démocratique qui renforce son autorité avec plus de 60% des suffrages et le Gauteng, le cœur économique du pays, voit le soutien à l’Anc passer de 64% en 2009 à seulement 53,59%e seulement pour ce scrutin. Le parti de Malema, EFF, devient un adversaire avec qui il faudra compter dans deux provinces, le Nord Ouest et le Limpopo, des provinces très pauvres.
Le paysage politique, s’il n’est pas bouleversé, offre une configuration nouvelle qui va avoir des développements dans l’immédiate période post-électorale avec des problèmes sérieux à résoudre.
Publié le samedi 10 mai 2014
© RENAPAS
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