Après des semaines de silence et de spéculations Kgalema Motlanthe a annoncé officiellement sa candidature pour la direction de l’Anc à la Conférence nationale qui s’ouvre dimanche 16 décembre 2012 à Mangaung.
L’actuel vice Président, Kgalema Motlanthe, est candidat au poste de président de l’Anc, de vice président et de membre de la Commission nationale ce qui respecte la procédure électorale de l’Anc. S’il n’est pas élu président, il reste en lice pour la vice-présidence et s’il n’est pas élu vice-président, il reste en lice pour la Conseil national exécutif.
Selon la Commission électorale qui a enregistré sa candidature pour ces trois postes, cela permet aux membres de l’Anc de décider à quel poste il souhaite voir le candidat élu. Cela évite la querelle de factions et l’éviction de candidats de qualité au prétexte qu’ils n’appartiennent pas à un clan ou l’autre. Le porte-parole du vice président actuel a précisé : « il a toujours dit que les membres de l’Anc devaient pouvoir exprimer librement leur choix ».
Il y aura deux votes distincts à Mangaung : un vote pour l’élection des six dirigeants, les « top six », et un vote pour élire les 80 membres du Conseil national exécutif.
Zwelinzima Vavi, le secrétaire général du Cosatu a déclaré qu’il ne serait pas candidat au Conseil national exécutif « pour les même vieilles raisons, pas des nouvelles, à savoir qu’un responsable syndical ne peut pas porter plusieurs casquettes politiques, même au sein de l’Alliance tripartite ». Jeremy Cronin, actuel vice ministre des transports, a également annoncé qu’il n’était pas candidat à un poste dans le Conseil national exécutif, où il a siégé plus de 20 ans. Il souhaite se consacrer davantage à l’écriture et la lecture, et à son travail au sein du gouvernement.
Cette clarification sur la liste des candidats ne rendra pourtant pas plus facile la tenue des élections qui doivent désigner des responsables capables de diriger le pays. Beaucoup d’analystes prévoient une procédure compliquée et des affrontements entre partisans des différents candidats. La question reste posée de savoir si celui qui sera élu et son équipe seront vraiment en position de relever les défis de la pauvreté, des inégalités et de la corruption.
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Publié le vendredi 14 décembre 2012
© RENAPAS
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