Six morts, 147 blessés après l’explosion qui a ravagé le complexe pétrochimique Sasol, mercredi 1er septembre . Selon un témoin, « c’était comme à la guerre, avec des gens par terre ; c’était horrible ».
D’autres disent avoir entendu un bruit assourdissant qui couvrait les hurlements des gens pris de panique. On pense qu’une fuite de gaz serait à l’origine du drame dans cette unité qui produisait de l’éthylène.
Du temps de l’apartheid, SASOL avait pour mission de produire du pétrole à partir du charbon, pour contrer l’embargo pétrolier qui frappait le régime. Les usines Sasol, fleuron technologique du régime d’apartheid, sont devenus un gigantesque complexe pétrochimique.
Une enquête devrait permettre de trouver l’origine du drame. Les syndicats Solidarity et Cosatu avaient alerté la direction sur les problèmes de sécurité après trois explosions en juin dernier. Sasol souffre comme de nombreuses autres industries du manque de personnel. Pour la maintenance des installations ont fait appel à des sous-traitants qui ne connaissent pas toujours le site et au lieu d’assurer des contrôles permanents, les équipes viennent périodiquement.
Ce mercredi, l’unité ne fonctionnait pas, mais 450 ouvriers d’entreprises sous-traitantes et une centaine d’employés permanents de Sasol procédaient à des travaux de maintenance.
Publié le lundi 6 septembre 2004
© RENAPAS
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