Cette décision a été saluée par les forces progressistes sud-africaines regroupées dans la Coalition pour une Palestine libre (CFP) qui voit dans cette décision un tournant décisif dans la campagne de boycott, désinvestissement et sanctions envers Israël (BDS) demandée par la société civile palestinienn
Cette décision intervient après un an de campagne et une pétition signée par plus de 400 universitaires qui demandaient la fin du partenariat entre les deux universités. Parmi les signataires de la pétition on relève les noms des universitaires Neville Alexander, Kader Asmal, Allan Boesak, Breyten Breytenbach, John Dugard, Antjie Krog, Barney Pityana and Sampie Terreblanche. Et aussi celui de Jonathan “Zapiro” Shapiro, le célèbre dessinateur humoriste, celui du Prix Nobel de la paix Desmond Tutu, de l évêque Rubin Phillips, de l’ancien ministre Ronnie Kasrils et de Zackie Achmat, militant charismatique de la lutte contre le sida.
Sous la pression des militants, l’université sud-africaine avait demandé à l’université israélienne de remplir certaines conditions pour la poursuite de leur collaboration avant le 1 avril 2011. Un rapport publié la semaine dernière montre qu’aucune de ces conditions ne sont remplies et que l’Université Ben Gourion est « une institution complice qui collabore activement avec l’occupation militaire et les pratiques semblables à celles du régime d’apartheid menées par Israël ».
Parmi ces relations le rapport note la question de l’eau et des technologies de l’énergie qui contribuent à des pratiques discriminatoires envers les territoires et peuple palestiniens.
Cette décision a une résonance particulière en Afrique du Sud qui a connu le régime d’apartheid et pour qui la solidarité internationale a été un des éléments indispensable pour sa destruction.
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Publié le jeudi 24 mars 2011
© RENAPAS
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