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Création d’emplois : après les mots, les actes

Après le discours du Président Jacob Zuma promettant la création de 500 000 emplois d’ici à la fin 2009, les ministres se sont mis au travail pour donner corps aux promesses présidentielles.

Deux ministères sont particulièrement concernés, celui des Travaux publics et celui de l’Agriculture car ce sont deux secteurs qui peuvent offrir des emplois pour des personnes sans ou faiblement qualifiées.

Le programme de travaux publics, EPWP, qui a pour objectif la construction d’infrastructures dans les zones les plus déshéritées, c’est-à-dire les anciens bantoustans, où il faut construire routes, écoles, centres de santé de grande ou de petite taille, doit permettre la création de plus de deux millions d’emplois.

La clé de la réussite de ce programme repose sur une étroite collaboration des autorités nationales, provinciales et locales pour veiller à sa mise en œuvre correcte et sans corruption. C’est là que les nouvelles structures de coordination et de contrôle mises en place par le nouveau gouvernement ont un grand rôle à jouer.

Des projets de réhabilitation urbaine recevront aussi des fonds et déjà plus de 111 projets ont été identifiés qui devraient créer au moins 3800 emplois d’ici à la fin de l’année fiscale (avril 2010). Pour le Ministre des travaux publics, l’objectif de 4 millions d’emplois créés sur cinq ans est un objectif réaliste.

Pour le ministère de l’agriculture, la tâche sera rude après les relations assez tendues entre le ministère et le monde agricole ces dernières années. Ce sont les zones rurales qui sont frappées le plus durement par la pauvreté et le sous-développement.

Il y a urgence à redonner un sens à la redistribution des terres en aidant les nouveaux exploitants à vivre de leur travail et à ne pas abandonner et aller grossir les cohortes de ruraux qui partent en ville faute de moyens de subsistance. Le ministère se dit prêt à financer le projet Mafisa qui pour cible l’aide aux nouveaux exploitants agricoles. Là aussi la collaboration entre les autorités nationales, provinciales et locales est essentielle pour que les réformes prennent forme et changent la vie des plus démunis.Source Business Day

.”

Publié le vendredi 19 juin 2009


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Afrique du Sud

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