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Kgalema Motlanthe, Président d’Afrique du Sud et le défi de l’unité retrouvée

Le départ de Thabo Mkebi était à l’ordre du jour depuis la conférence de Polokwane, mais on ne savait ni quand, ni comment. La décision du juge Nicholson a activé le processus et la démission, demandée par l’Anc et acceptée par Thabo Mbeki, met fin à une situation délétère, tout en soulevant de nombreuses questions sur l’avenir de la démocratie en Afrique du Sud.

La démission du Président, pour aussi humiliante et cruelle qu ‘elle soit , va permettre au pays de retrouver une vie politique normale avant les élections d’avril 2009. La nomination du vice-Président de l’Anc, Kgalema Motlanthe, comme Président d’Afrique du Sud, devrait permettre avant tout à l’Anc de retrouver son unité, ce qui faisait sa force au temps où le mouvement de Nelson Mandela , luttait contre le système d’apartheid.

De nombreuses voix s’élèvent pour demander que le pays retrouve de vrais dirigeants. On a reproché à Thabo Mbeki de gouverner seul, de ne tenir aucun compte des critiques, remarques, avis ou commentaires de ses camarades de l’Anc, de l‘opposition comme de l’opinion publique. La solitude du pouvoir a eu raison de son intelligence politique. Le pouvoir se partage ou devient vite un pouvoir tyrannique, éloigné du soutien populaire qui lui donne sa validité et sa crédibilité.

Depuis la conférence de Polokwane la thèse des deux centres de pouvoir, l’Anc et le gouvernement, a alimenté bien des débats et controverses, mais le fait est que le citoyen ordinaire était las des querelles de factions, de la désunion affichée qui paralysait toute action du gouvernement alors que beaucoup attendent des réponses concrètes à leurs problèmes concrets : chômage, logement, éducation, santé, criminalité pour n ‘en citer que quelques-uns.

Un des grands défis qui attend le nouveau président et son équipe sera de ressouder les factions rivales de l’ANC, de tenir compte des 40 % des membres de l’Anc qui ont soutenu Mbeki à la conférence nationale et de regagner la confiance d’un électorat qui se sent délaissé par ceux qu’il a élu.

Publié le lundi 22 septembre 2008


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