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L’Union africaine pourra-t-elle aider à résoudre la crise au Zimbabwe ?

Réunie en Egypte pour deux jours, l’Union africaine qui a accueilli Robert Mugabe en chef d’état , doit aussi trouver des solutions à la crise politique qui paralyse le pays depuis des mois. La médiation sud-africaine pourra-t-elle enfin offrir une issue à la crise ?

Les chefs d’état africains ont adopté profil bas devant Mugabe, accueilli en chef d’état par son hôte le Président Moubarak, car beaucoup n’ont pas être fiers de la façon dont les élections se passent chez eux. Avant de critiquer le président du Zimbabwe, il leur faudrait balayer devant leur porte, et ils ne sont guère disposés à le faire. Toutefois de nombreuses voix se sont élevées sur le continent africain pour dénoncer la violence qui a frappé les opposants au régime et reconnaître que ces élections n’ont été ni justes, ni libres.

L’élection de Mugabe n’est pas la fin de la saga et l’UA a un rôle majeur à jouer, car tous les observateurs savent que ce ne sont pas les puissances occidentales qui feront entendre raison à Mugabe, mais ses pairs africains. Le vieux dirigeant est toujours considéré comme celui qui a libéré son pays de la colonisation britannique.

À la veille de la réunion de l’UA, Morgan Tsvangirai et le MDC avaient renouvelé leur appel aux dirigeants africains pour prendre des mesures d’urgence pour arrêter la violence, précondition nécessaire avant de renouer le dialogue pour un gouvernement de transition qui pourrait restaurer la paix civile.

Le Président Mbeki qui est toujours le médiateur nommé par la SADC a envoyé des émissaires, le Ministre des affaires locales, Sydney Mufamadi, et son conseiller légal Mojanku Gumbi, pour convaincre les deux partis d’ouvrir des négociations.

Les discussions entre Robert Mugabe et Morgan Tsvangirai pourraient se faire sur la base de l’accord conclu en janvier 2008 entre le ZANU PF et le MDC. Cet accord prévoyait l’adoption d’une nouvelle constitution adoptée par référendum après examen du projet par le Parlement.

La pierre d’achoppement reste le rôle des principaux protagonistes dans le futur gouvernement de coalition. Morgan Tsvangirai souhaite devenir Premier ministre alors que Robert Mugabe aurait un rôle honorifique, mais ce dernier veut garder un rôle prépondérant. Autre souci pour les médiateurs, beaucoup se méfient des promesses de Robert Mugabe

La Ministre des Affaires étrangères d’Afrique du Sud ne ménage pas non plus ces efforts pour faire avancer la solution d’un accord négocié entre les deux partis. Le pire des scénarios pour l’UA et la SADC serait un coup d’état militaire de la part de Robert Mugabe car aucun des dirigeants africains ne pourrait en reconnaître officiellement les auteurs ;

Le Président Thabo Mbeki peut aujourd’hui prendre appui sur la condamnation grandissante en Afrique de la mascarade des dernières élections pour faire pression sur Mugabe. « Mugabe a le pouvoir, mais Tsvangirai a la légitimité et Mugabe a plus besoin de Tsvangirai que l’inverse » affirme un chercheur du Centre d’études politiques de Johannesburg. Source Cosatu Media Monitor .

Plus d'informations : cosatu media monitor

Publié le mardi 1er juillet 2008


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