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La crise énergétique va coûter cher à l’économie sud-africaine

Les réunions se succèdent pour tenter de trouver des solutions immédiates à la crise énergétique qui frappe le pays tout entier et paralyse l’exploitation minière, une des activités principales de l’économie sud-africaine.

Après quatre jours d’inactivité qui ont coûté à l’industrie minière 193 millions de rands par jour, les mines essaient de retrouver une activité normale. Mais ce secteur qui consomme 15% de la production totale d’électricité doit envisager de réduire sa consommation d’au moins 10%. Dans un premier temps, Eskom est en mesure de fournir 70% des besoins, ce qui couvre seulement la maintenance des sites en assurant la ventilation, le pompage, mais est insuffisante pour assurer le retour à la pleine exploitation des mines.

Les plus pessimistes évoquent un arrêt de la production qui pourrait durer trois à six semaines ce qui aurait un effet désastreux sur les objectifs de croissance. Déjà des économistes ont revu la croissance à la baisse en l’évaluant autour de 3 à 4% seulement au lieu des 5% prévus.

Il faut au moins assurer 90% des besoins en énergie pour que le travail reprenne normalement dans des conditions de sécurité correctes. Même si le travail reprend normalement,, personne ne se hasarde à prédire combien de temps, il faudra pour que la production retrouve son cours habituel.

Le gouvernement, Eskom et les responsables des mines travaillent ensemble pour trouver des solutions durables. Mais les syndicats regrettent de ne pas avoir été associés à ce travail. La Fedusa estime que le gouvernement ne traite pas la crise dans sa globalité alors « qu‘il faut agir »collectivement, dans la transparence et la bonne foi ».

Les mineurs risquent d’être directement touchés par la crise. On parle déjà de licenciement de travailleurs contractuels et la question du paiement des jours chômés se pose avec acuité. Pour certains, les employés ne sont pas responsables des coupures de courant et doivent être payés, pour d’autres seul le travail accompli doit être rémunéré.

Plus d'informations : cosatu Media Monitor

Publié le mercredi 30 janvier 2008


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