L’Afrique du Sud est signataire du Traité de Non-Prolifération Nucléaire, mais elle est aussi convaincue que cela ne doit pas empêcher les autres pays d’utiliser la technologie nucléaire pour répondre à leurs besoins énergétiques.
La Ministre de l’énergie et des ressources minérales, lors d’une rencontre organisée par le comité Powering Africa : the Nuclear Option a plaidé pour que le continent africain puisse utiliser l’énergie nucléaire, en insistant sur la responsabilité des gouvernements pour mettre en place "des politiques claires et sans ambiguïté pour l’exploitation de cette source d’énergie"
Le continent africain a des ressources en uranium qui pourrait être utilisé pour la production d’énergie sur le continent lui-même. Une approche régionale permettrait de mieux répondre aux besoins d’investissements considérables, d’établir des politiques concertées pour la construction des infrastructures et l’échange d’expertise et savoir-faire.
La question délicate de la production des déchets nucléaires, de leur traitement et de leur, stockage exige aussi une approche régionale et des discussions sont déjà engagées avec le Nigeria pour mettre e place des régulations sur la sécurité concernant les radiations et les déchets.
L’Afrique du Sud a un besoin impératif de répondre à ses besoins énergétiques et cherche à diversifier ses sources d’énergie. Elle dispose de vastes ressources en charbon qu’elle utilise depuis de nombreuses années, elle va bientôt acheter de l’électricité d’origine hydroélectrique à son voisin, le Mozambique, elle innove dans les énergies renouvelables. L’énergie nucléaire, dont elle dispose déjà avec la centrale de Koeberg, la construction de centrales utilisant des technologies nouvelles lui permettraient de répondre à ses objectifs de développement.
Publié le jeudi 30 novembre 2006
© RENAPAS
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