Les lumières et les flonflons viennent à peine de s’éteindre sur Berlin, que l’Afrique du Sud engage toute son énergie pour accueillir la grande fête du football en 2010. C’est la première fois que le continent africain accueillera cet événement et l’Afrique du Sud n’a pas le droit à l’erreur.
Les pessimistes ont déjà tenté de dénigrer le choix de ce pays en affirmant que l’Afrique du Sud n’avait pas les moyens d’accueillir pareil événement et de dresser une longue liste de griefs. Le pays va-t-il réussir à construire les infrastructures manquantes ? Il manque des stades, des routes, des chambres d’hôtels. La violence et le taux de criminalité ne vont-ils pas peser sur la décision des visiteurs potentiels ? Pour ceux qui mettent en avant ces obstacles réels, l’idée de trouver un autre pays d’accueil leur a déjà traversé leur esprit. Des rumeurs ont couru que si l’Afrique du Sud se révélait incapable de remplir ses obligations, la prochaine coupe du monde se déroulerait ailleurs. Ce qui a été formellement démenti par la FIFA.
Les défis sont bien réels, mais la volonté de les surmonter aussi. Pour les dirigeants du pays, comme pour la population, la chance d’héberger la grande fête du football ne peut pas se perdre et déjà les rencontres, les décisions, les travaux pour relever les défis sont à l’œuvre.
L’Afrique du Sud a déjà fait connaître le logo pour la coupe 2010, le nom des villes et des stades qui accueilleront les matchs aussi. Le début de la construction de cinq nouveaux stades est prévu et doit démarrer avant la fin de cette année dans la ville du Cap, à Durban, à Port Elizabeth, à Polokwane et Mpumalanga et quatre stades existants vont être rénovés. Comme il faut environ 36 mois pour achever la construction d’un stade, il est logique de penser que tout sera prêt d’ici 4 ans.
La question des infrastructures comme les routes, les aéroports, les transports, l’approvisionnement en électricité et la capacité hôtelière vont faire l’objet d’une attention particulière et il sera fait appel à l’expérience du comité allemand d’organisation pour 2006
Dans un pays qui connaît un fort taux de chômage, on peut espérer que des emplois pour la main d’œuvre locale vont être crées et que les nouvelles petites et moyennes entreprises à direction noire seront largement utilisées pour la réalisation des travaux.
Même si les Bafanas n’ont pas franchi le cap de la sélection pour la coupe du monde en 2006, le football est le sport populaire qui fait rêver les enfants de toute l’Afrique du Sud. Tout le pays sera au rendez-vous pour 2010 .
Publié le mercredi 12 juillet 2006
© RENAPAS
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