C’est à peu près le discours tenu par le Ministre des entreprises publiques, le Ministre de l’énergie et les responsables d’Eskom devant les parlementaires après des coupures de courant qui ont sérieusement affecté la province du Cap-Ouest
Ces derniers jours, des coupures de courant ont non seulement plongé les habitants dans le noir, mais elles ont gravement perturbé l’économie de la province. La centrale nucléaire de Koeberg n’ a apparemment pas les capacités de répondre à la forte demande énergétique liée à la croissance.
Cette centrale construite en 1982, avec l’aide de la France, avait provoqué un tollé car à l’époque, le régime d’apartheid était frappé par les sanctions internationales. Symbole du régime d’apartheid, elle a été la cible de sabotage par MK, l’aile armée de l’Anc.
En dépit de son histoire mouvementée, cette centrale nucléaire disposant de deux réacteurs, la seule sur le continent africain, est l’une des plus sûres. Sa technologie à eau pressurisée est l’une des plus fiables et est largement utilisée en France. Elle fournit 6 % de l’électricité sud-africaine et sa capacité de vie est de 40 ans.
La question qui se pose au gouvernement sud-africain est de savoir comment répondre à la demande croissante d’énergie pour atteindre dans les années à venir une croissance de 6 % comme il le souhaite.
Plusieurs options sont à l’étude à court et à moyen terme. Dans l’immédiat, la remise en route du deuxième réacteur de Koeberg après réparations . L’an prochain deux turbines à gaz, construites à Atlantis et Mossel Bay, devraient entrer en fonction.
A plus long terme des centrales à charbon et des centrales nucléaires devraient être mises en chantier pour répondre à la demande d’une économie en pleine expansion. En attendant, les ménages et les entreprises sont invités à faire preuve de civisme et à économiser l’énergie. Source Business Day
Publié le samedi 18 mars 2006
© RENAPAS
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