Le troisième congrès de l’organisation TAC s’est tenu du 23 au 25 septembre devant 700 délégués, représentant les militants de TAC, des ONG, des syndicats, des chercheurs et des scientifiques. Le congrès a lancé un cri d’alarme devant l’extension de l’épidémie et la lenteur et les hésitations du gouvernement pour la combattre
De multiples études montrent que l’épidémie continue à se propager.et que près de 800 personnes meurent du sida chaque jour. Selon les chiffres gouvernementaux près de 30 % des femmes enceintes qui consultent et font des tests dans les cliniques prénatales sont infectées par le VIH.
Les participants ont exprimé leurs regrets de constater qu’après les engagements du Plan global de lutte contre le sida de traiter 400 000 malades par an, seulement 80 000 ont été traités par les ARV en 2004.
Les participants ont aussi déploré l’hésitation du gouvernement à condamner énergiquement les charlatans comme Mathias Rath dont les propos "négationnistes" sèment la confusion dans le public. Le recours aux vitamines et à un bon régime alimentaire ne peut lutter avec efficacité contre la maladie.
Les participants ont exprimé leur soutien aux propos tenus par le secrétaire général du COSATU qui a exprimé sa déception devant l’attitude du gouvernement face à une épidémie qui dévaste les forces vives du pays.
Les participants demandent au gouvernement de reconnaître la gravité de la situation, de prendre les mesures d’urgence qui s’imposent pour mettre en place des mécanismes de prévention et de soins pour les personnes infectées et de dénoncer les positions "négationnistes" qui sèment la confusion.
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Publié le mardi 4 octobre 2005
© RENAPAS
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