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Une rivière, pas assez de personnel et d’ambulances, autant d’obstacles pour les soins aux malades

Nous continuons la série de témoignages de malades du sida recueillis par TAC avec ces textes venant de deux provinces pauvres : le Limpopo et le Kwazulu-Natal

De Hope est un village défavorisé dans la Province du Limpopo. Les provisions arrivent dans des camionnettes car il n’y a pas d’autres moyens de transport. Le dispensaire de la ville sert à six villages : Nhangani, Njhajanjhaka, Doli, Matsele , Nkunzana et De Hope. Les malades doivent faire plus de trois kilomètres à pied pour aller au dispensaire et, à certains endroits, il faut enlever ses chaussures pour traverser la rivière.

Le dispensaire n’a pas de téléphone pour les urgences, ni pour appeler les médecins de l’hôpital d’Elim. Il n’y a qu’une infirmière pour les conseils et les dépistages volontaires. Quand elle est malade, elle ne vient pas travailler, et il n’y a plus de dépistages. Si un malade est dans un état grave, il faut attendre l’ambulance et cela prend du temps car elle doit faire 70 kilomètres pour arriver au dispensaire.

M Shikwambi, l’infirmier diplômé responsable, utilise sa Toyota pour transporter les malades à l’hôpital d’Elim. Il prend un risque parce que si le malade meurt dans sa voiture, il pourrait en être tenu pour responsable. Mais que faire d’autre ? Par Joel Ntimbani

Le dispensaire d’Athlone Park se trouve dans la banlieue de Umbongintwini sur la côte au sud de Durban dans la province du Kwazulu-Natal. Ce dispensaire est utilisé pour les gens de Ezimbokodweni et d’Athlone Park. Il est très fréquenté, en moyenne plus de 50 personnes par jour, surtout les lundis et mardis qui sont des jours de grande affluence.

Le dispensaire offre de l’information et des conseils, des dépistages volontaires, la prévention de la transmission du virus de la mère à l’enfant et une surveillance prénatale. Le conseiller , Toxolo Luthuli, pratique environ 20 tests par jour et 10 se révèlent positifs. Les malades sont alors envoyés à l’hôpital Prince Mshiyeni pour vérifier leur CD4 et être soignés par les ARV. Au dispensaire, il y a deux infirmières diplômées, une infirmière responsable, un employé administratif et deus personnes de la municipalité pour l’entretien. Le dispensaire n’est pas trop débordé car la plupart des gens vont au dispensaire de Kwamakhutha parce que pour venir ici il faut faire plus de 20 kilomètres.

La question aujourd’hui pour le dispensaire d’Atlone Park est d’être accrédité pour dispenser les traitements par les ARV car nous en avons grand besoin. Nous avons aussi besoin d’un volontaire pour les conseils et les tests les lundis et mardis La communité a de bons rapports avec les personnels de santé de base parce qu’ils font un bon travail pour le traitement de la tuberculose. Les infirmières ont demandé à la section de TAC à Athlone de les aider pour l’information et les conseils sur le VIH/sida et pour les traitements ARV. Par Themba Maphumalo

Plus d'informations : TAC

Publié le samedi 21 mai 2005


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Afrique du Sud

SIDA et santé

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