Le 27 avril est la fête nationale en Afrique du Sud, journée de la Liberté pour commémorer l’avènement d’un gouvernement démocratique élu au suffrage universel et qui a mis fin au régime d’apartheid. Le Président Mbeki, à cette occasion, a prononcé un discours qui a rappelé les valeurs contenues dans la Charte de la Liberté adoptée, il y a 50 ans, par ceux qui se battaient contre l’injustice et l’oppression du régime d’apartheid.
La Charte de la Liberté affirme que " l’Afrique du Sud appartient à tous ceux qui y vivent, Noirs et Blancs ". Après 11 ans de régime démocratique, la devise a toujours sa pleine et entière valeur et les Sud-Africains peuvent évaluer ce qui a été fait pour la transformation du pays, aller vers " une nation unifiée, une nation qui partage les mêmes valeurs et les mêmes aspirations ".
Le Président n’a pas manqué de rappeler le travail accompli en 11 ans pour faire reculer la pauvreté et restaurer la dignité de millions de citoyens Mais il a aussi pointé du doigt les défis à relever qui ne le seront que si tous travaillent ensemble dans le même sens.
Un défi majeur est celui du bon fonctionnement des autorités et gouvernements locaux parce qu’ils travaillent au plus près de la population, qu’ils doivent répondre à ses besoins et améliorer la qualité de leur vie quotidienne en lui donnant accès à l’eau, à la santé, au logement, à l’éducation, à la terre et à l’emploi.
Ces besoins sont criants dans les zones rurales qui ont été sacrifiées par des décennies de régime colonial et d’apartheid. Dans ces zones rurales, les dirigeants traditionnels peuvent jouer un rôle important pour le développement des populations et aussi pour la sauvegarde des cultures et des langues.
Les intellectuels et les gens de cultures ont aussi été interpellés pour s’impliquer plus encore pour la protection et la promotion des langues nationales et la diversité des identités culturelles dont l’Afrique du Sud doit être fière.
À quelques mois des élections locales, le Président a exhorté ses compatriotes a donné à ces élections autant d’importance qu’aux élections générales et surtout il a insisté sur l’arrêt de la violence qui a resurgi ces derniers temps au Kwazulu-Natal et qui est un frein au développement. Source ANC Today
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Publié le dimanche 1er mai 2005
© RENAPAS
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