Les élections passées, pour le Zimbabwe il s’agit aujourd’hui de restaurer une économie en déroute. Mais le grand défi est de savoir comment endiguer la fuite des cerveaux et rapatrier ceux qui ont fui le désastre dans leur pays.
Les chiffres officiels font état de 536 000 Zimbabwéens vivant hors des frontières,37 % en Grande-Bretagne, 34,5 % au Botswana, 6,9 % aux USA, 3,6 % au Canada et 4,6 % en Afrique du Sud. Ces immigrants recensés par l’Organisation internationale des migrants sont pour la plupart diplômés et qualifiés. Mais le nombre d’immigrants illégaux fuyant la pauvreté est beaucoup plus élevé ;; on estime qu’il y a 1,2 million de ces illégaux en Afrique du Sud seulement et l’on en trouve dans tous les états voisins.
Cette situation a un double impact pour le pays. D’un côté ces émigrants envoient de l’argent à la famille restée au pays, ce qui la soulage de la pauvreté ; de plus certains améliorent leur niveau de qualification pour un éventuel retour si la situation le permet. De l’autre, cet argent sert surtout à assurer la survie de la famille et n’entre pas dans le cycle de la production ou des investissements pour améliorer les petites entreprises existantes..
On estime que 70 à 90 % des émigrants légaux sont des diplômés d’université, en particulier des médecins, des pharmaciens et des infirmières. Pour un pays ravagé par le sida, cette perte est inestimable. Pour faire face aux besoins, le Zimbabwe accueille du personnel médical de Cuba et de la République démocratique du Congo. Les enseignants, les ingénieurs, les comptables cherchent eux aussi à travailler ailleurs que dans leur pays. Source Southscan
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Publié le mercredi 13 avril 2005
© RENAPAS
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