Pauvreté, chômage, famine, sida sont le lot quotidien de la population swazie. Cela n’empêche pas le monarque et ses femmes de rouler en voitures de luxe
Quatre habitants sur cinq vivent dans la pauvreté chronique, 40 % de la population adulte est infectée par le virus du sida, le nombre d’orphelins pourrait atteindre 120 000 sur une population d’un million en 2010 selon l’Unicef.
Les investissements étrangers ont pratiquement cessé devant les pratiques autoritaires du palais royal. La récession dure depuis plus de 4 ans et la population dépend massivement des aides du Programme alimentaire mondial et autres institutions pour assurer sa survie. La sécheresse est venue s’ajouter au malheur des petits cultivateurs.
Depuis l’indépendance en 1968, le pays vit d’aides extérieures sans avoir de projets, ce qui lasse les donateurs qui songent sérieusement à couper les vivres.
Pendant ce temps, les frasques du souverain font les gros titres des journaux à sensations. L’argent coule à flots pour l’achat de limousines luxueuses et l’organisation de fêtes royales somptueuses.
Cette situation devient très embarrassante pour les pays voisins de la Communauté de Développement d’Afrique australe et plus particulièrement pour l’Afrique du Sud qui pourrait sanctionner son extravagant voisin. Le Swaziland dépend de l’Afrique du Sud pour son approvisionnement en électricité et produits pétroliers et pour ses liaisons routières et ferroviaires. Jusqu’à présent l’Afrique du Sud a opté pour une politique prudente envers son voisin, mais l’attitude provocante du souverain pourrait finir par mettre à mal cette attitude conciliante. source Southscan
Publié le vendredi 25 mars 2005
© RENAPAS
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