1 246 700 km²
10 978 552 habitants
Capitale : Luanda
Langues : Portugais (off.) et langues du groupe bantou.
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Le fils de l’ancien président Dos Santos, sur lequel pèsent de graves accusations de corruption reste en garde à vue à la demande du procureur général. Plusieurs proches de l’ancien président sont aussi mis en cause, comme Jean –Claude Bastos de Morais, un homme d’affaires suisse-angolais. Avant de céder la place, l’ancien président Jose Eduardo Dos Santos, avaient pris soin de nommer des membres de sa famille ou des amis proches aux postes stratégiques de l’économie du pays, sa fille Isabel à la direction du géant pétrolier, Sonangol, et son fils, José Filomeno, à la tête d’un fonds souverain de 5 milliards de dollars. L’actuel président, Joao Lourenço a décidé de faire le ménage en limogeant tous les proches de l’ancien président. Bien que second producteur africain de pétrole, le peuple angolais n’a guère profité de cette manne accaparée par l’élite au pouvoir.
Après 42 ans à la tête du mouvement de libération MPLA et 37 ans à la tête de l’Etat, Eduardo Dos Santos a annoncé qu’il ne se représenterait pas aux élections prévues pour le mois d’août 2017. Il a déjà choisi son successeur, l’actuel ministre de la Défense Joao Lourenço qui a toutes les chances d’être élu étant donné la domination de la vie politique angolaise par le MPLA et le clan Dos Santos. La fille du président Isabel Dos Santos reste à la tête de la compagnie nationale pétrolière Sonangol, le poumon économique du régime. Toutefois avec la baisse du prix du pétrole, le pays connait une crise économique qui pourrait changer la donne. Une fois le Père de la patrie éloigné du pouvoir, le mécontentement social pourrait devenir plus virulent.
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