Sarah Baartman était une femme Khoi, originaire de la petite ville actuelle de Hankey dans la province du Cap oriental, vendue pour être montrée dans les foires au début du 19eme siècle. Elle est morte de froid à Paris en 1815. Elle a été autopsiée par Cuvier, ses restes sont restés, conservés dans des bocaux, sur les étagères du Muséum d’histoire naturelle de Paris jusqu’en 2002, quand sa dépouille fut enfin rendue à son pays d’origine, l’Afrique du Sud. Le gouvernement sud-africain avait promis d’ériger un complexe mémoriel : Sarah Baartman Centre of Remembrance, et les travaux commencés en 2014, devaient être fini pour 2016. Aujourd’hui en mai 2019, le chantier n’est toujours pas fini et le coût de l’opération est passé de 164 millions de rands à 280 millions de rands. Depuis le début, la construction qui aurait du créer un millier d’emplois pour les villes voisines a crée la polémique. Confié à 11 petites entreprises qui emploient 210 travailleurs, le chantier a connu des grèves, et des retards. Elections obligent, le ministre des Arts et de la Culture en visite sur les lieux a promis que le centre serait fini cette année pour devenir un centre touristique qui fonctionnera 24 heures sur 24.
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