En marge du sommet des BRICS, Cyril Ramaphosa a clairement dit à Vladimir Poutine que l’Afrique du Sud n’avait pas les moyens de signer le contrat concocté par son prédécesseur et Rosatom. Sans rejeter l’offre, le président sud-africain a mis en avant les contraintes budgétaires de son pays et la recherche d’investissements dans d’autres domaines industriels. Selon la porte parole du président sud-africain et le trésorier de l’ANC, Paul Mashatile, la volonté d’un mix énergétique, incluant l’énergie nucléaire pour l’Afrique du Sud est toujours à l’ordre du jour, mais il n’ y a pas lieu de se précipiter : « une fois que nous y verrons plus clair et que nous saurons ce qui est abordable pour nos finances, nous sommes ouverts à la discussion , y compris avec la Russie… mais pas de Big Bang … 10 000MW, c’est au-dessus de nos moyens ». Par ailleurs, Rosatom vient de signer un contrat avec Necsa (l’agence nucléaire sud-africaine) pour la médecine nucléaire et la maitrise de la technologie nucléaire. L’Afrique du Sud est le seul pays du continent à disposer d’une centrale nucléaire d’une capacité de 1900MW. La Russie n’a pas dit son dernier et entend bien être le fournisseur de centrales nucléaires pour toute l’Afrique.
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