Le dernier recensement montre très clairement que les divisions géographiques héritées de la loi dite Group Areas Act, loi sur les zones réservées de 1950, sont toujours bien visibles. Cette loi a divisé le territoire sud-africain selon les races et chacun devait vivre dans son quartier. Personne ne pouvait échapper à la loi et des quartiers mixtes ont été rasés comme District 6 au Cap ou Sophiatown à Johannesburg. Les non-blancs étaient évacués de force pour laisser la place à la reconstruction de quartiers réservés aux Blancs. Le service des statistiques a élaboré des cartes de peuplement selon les données du recensement de 2011. « Les municipalités sont devenues plus intégrées racialement…Cependant l’héritage de l’apartheid a laissé une marque profonde sur la structure sociale de l’espace urbain sud–africain ». Les métropoles où cette ségrégation raciale est la plus visible sont les métropoles de Nelson Mandela Bay avec les villes de Port Elizabeth et Uitenhage, eThekwini (Durban), la ville du Cap, Ekurhuleni et Tshwane (Pretoria). Johannesburg est la ville spatialement la moins ségrégée. .
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