A l’université de Pretoria fermée après les incidents violents des jours derniers, une réunion a eu lieu entre Afriforum, le syndicat Solidarity, l’Anc et ses alliés pour discuter de la situation dans l’enseignement supérieur et en particulier sur la question de l’usage de l’afrikaans comme langue d’enseignement. Des étudiants blancs afrikaners et des étudiants noirs dont la langue vernaculaire est le Pedi, s’étaient violemment affrontés. Pour le représentant d’Afriforum « ce n’est pas l’afrikaans qui doit tomber, mais le Pedi que l’on doit soutenir et nous y veillerons ». La constitution reconnaît onze langues officielles, ne pas les utiliser, c’est donc priver les locuteurs de ces langues de leur droit constitutionnel. Si l’anglais reste la langue majoritaire dans l’enseignement supérieur pour les cours magistraux, rien n’empêche l’utilisation des langues africaines pour l’encadrement des étudiants en petits groupes. La question des langues reste un sujet hypersensible 40 ans après les émeutes de Soweto.
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