Un projet gouvernemental est à l’étude pour supprimer le droit de grève des enseignants en déclarant l’éducation « service essentiel ». Les syndicats dénoncent fermement cette atteinte à leurs droits fondamentaux. Ils rejettent cette proposition en s ‘appuyant sur la définition du « service essentiel » de l’ Oit qui précise que « l’interruption du service mettrait en danger la vie, la santé et la sécurité de tout ou partie de la population ». Le Sadtu voit dans cette manœuvre une façon de rendre les enseignants responsables des problèmes du système éducatif sud-africain. La violence, les classes surchargées, le manque de locaux, de matériel ne sont pas de la seule responsabilité des enseignants. Le syndicat rappelle le scandale des manuels scolaires dans la province du Limpopo ou des autorités provinciales incompétentes du Cap oriental. Faire des enseignants des bouc-émissaires ne résoudra pas les graves problèmes que rencontre le système éducatif sud-africain et le Sadtu et le Cosatu demandent un traitement en profondeur de la crise du système éducatif.
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