Irina Jablonski, primatologiste, anthropologiste, paléontologiste et biologiste, spécialiste de l’évolution n’y va pas par quatre chemins : tout ce qu’on raconte pour classer les êtres humains en races selon la couleur de la peau est un ramassis de bêtises. En partant de l’histoire de Lucie, notre ancêtre à tous, elle a expliqué devant un public médusé à la Faculté de médicine de l’université du Cap comment la pigmentation de la peau est une protection contre les UV. Il y a environ deux millions d’années le corps des premiers humains étaient revêtus de longs poils, qu’ils ont peu à peu perdu pour courir plus facilement et leur peau a alors fabriqué des pigments noirs pour se protéger du rayonnement solaire. En remontant vers l’hémisphère nord, cette peau noire devenait un obstacle aux bienfaits du soleil nécessaires à la production de vitamin D, essentielle pour le système immunitaire et la protection des os. Et voilà pourquoi, il y a environ 40 000 ans, la peau des homo sapiens européens est devenu de plus en plus claire. Tout le reste est balivernes. Et la scientifique a conclu sa conférence par cet appel “ La couleur de la peau est le produit le plus visible de l’évolution humaine- utilisez la comme un outil pédagogique. Maintenant que vous savez qu’il n’y a aucune relation entre la couleur de la peau et la race, servez vous de cela pour promouvoir la fin du racisme et la discrimination entre les races”. Source Daily Maverick
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