Le retard pris pour le plan national de lutte contre le sida met des milliers de vie en danger.
En novembre 2003, le ministère de la santé avait annoncé la mise en place d’un plan national de lutte contre le sida, proposant l’accès gratuit aux antirétroviraux pour les malades, le recrutement sur cinq ans de 22 000 personnes supplémentaires pour les services publics de santé, des programmes nutritionnels pour les malades, l’amélioration des programmes de prévention, conseils et dépistage de la maladie. Ce plan, très ambitieux , avait été salué par tous comme une grande avancée pour enrayer la pandémie qui ravage le pays.
De gros efforts ont été faits, des milliers de malades sont en pris en charge, en particulier dans les provinces du Gauteng et du Cap occidental. Mais en octobre 2004 seulement 15000 malades étaient pris en charge, alors que l’objectif était fixé à 50 000 malades pour mars 2003 ; Le retard est donc considérable, seules trois provinces ont mis en place leur plan de lutte alors qu’à la fin 2003 on estimait le nombre de personnes infectées par le VIH à 5,3 millions. Les provinces les plus pauvres n’ont pas encore fixé de calendrier, ce qui est contraire au plan national qui stipule l’égalité de l’accès aux soins pour tous les malades.
Le calendrier de la mise en œuvre du plan gouvernemental devait être rendu public sous le nom de Annexure A , mais le ministère a reconnu que ce document n’était pas correct et ne pouvait pas être publié. Le calendrier n’est toujours pas connu, ce qui est contraire au droit à l’information inscrit dans la Constitution.
C’est pour défendre ce droit que TAC organise le 4 novembre des manifestations dans plusieurs grandes villes du pays avec un slogan clair " Notre droit à savoir est notre droit à vivre".
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