Les besoins en personnel pour le maintien ou la restauration de la paix deviennent si importants que le recours aux compagnies militaires privées a de fortes chances d’augmenter.
Sur le continent africain, au Congo, au Burundi, au Darfour, en Côte-d’Ivoire, ces compagnies privées assurent déjà une grande partie de la logistique et des transports pour les soldats des Nations unies ou de l’Union africaine.
La question est particulièrement épineuse pour l’Afrique du Sud, terrain favorable au recrutement étant donné le passé militaire du pays. Le récent scandale du coup militaire avorté en Guinée équatoriale plaide pour un renforcement de la loi de 1998 interdisant toute activité de mercenariat. D’un autre côté, en Irak, près de 120 compagnies de sécurité sud-africaine assurent des missions de sécurité en protégeant des personnalités mais aussi le personnel qui travaillent en Irak. La situation aujourd’hui amène certains experts à penser que la loi doit être assouplie, l’un d’eux affirmant que « nous n’avons pas fait la différence entre le déminage d’une région et le renversement d’un gouvernement ».
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