Dans les années 1990 une réforme a intégré les instituts de formation des maîtres aux universités pour améliorer le niveau. Le résultat est inquiétant car il y a de moins en moins de candidats pour enseigner en zones rurales.
Avant il y avait des instituts de formation des enseignants dans les zones rurales qui accueillaient des étudiants qui ne pouvaient pas aller en ville à l’université. Ces étudiants devenaient la plupart du temps enseignants du primaire dans les zones rurales.
Il a peu de candidats pour le métier d’enseignants en général car le métier est difficile. Aujourd’hui les instituts rattachés aux universités forment essentiellement des femmes blanches qui vivent en zones urbaines et veulent travailler en zones urbaines.
Pour enseigner en zones rurales, il est essentiel de parler la langue maternelle des enfants surtout au niveau des trois premières années où l’enfant apprend à lire et à compter. Pour apprendre il faut comprendre la langue et il y a 11 langues reconnues en Afrique du Sud.
Le président Mbeki faisait remarquer que ces langues n’étaient pas assez parlées dans les institutions. Les parents aussi s’inquiètent de savoir dans quelles langues l’enseignement de leurs enfants sera fait. Cette inquiétude est partagée par 61 % des parents noirs et 80 % des parents blancs afrikaners.
La question de l’enseignement est cruciale pour les zones rurales où un tiers de la population noire est illettrée et où la moitié des élèves ne finissent pas le cycle primaire. Source Business Day
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