Après une cérémonie de clôture éblouissante, encore plus belle avec le salut de Nelson Mandela aux spectateurs massés dans le stade de Soccer City, et la victoire de l’Espagne, le temps du bilan est venu. D’abord les bons points : pas d’incident majeur alors que l’on prédisait meurtres en série et attentats à la chaîne et un accueil chaleureux de la part des Sud-africains. Ensuite, il faudra savoir quel retour le pays peut espérer des 33 milliards de rands investis dans l’événement. Savoir aussi pourquoi les ministères, les municipalités, les entreprises d’état ont dépensés 200 millions de rands pour acheter des billets aux frais du contribuable. Répondre à la grogne des militaires qui ont assuré la sécurité, mais n’ont pas été payés au même tarif que les policiers. Et puis la politique va reprendre ses droits avec une attention particulière pour désamorcer les rumeurs d’une vague xénophobe, pour démêler les fils de la querelle sans fin à la tête de la très turbulente Ligue de la jeunesse de l’ANC, préparer le sommet de l’alliance tripartite du mois de septembre qui doit déterminer la stratégie pour les prochaines élections locales. Au plan régional et international, examiner les Accords de partenariat économique que le Botswana, le Lesotho et le Swaziland s’apprêtent à signer avec l’Union européenne et assurer la présidence de l’Union douanière d’Afrique australe (Sacu). Beaucoup de travail après l’organisation réussie d’un événement mondial par un pays africain.
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