Jackie Selebi, ancien militant anti-apartheid, ancien chef de la police, ancien président d’Interpol reconnu coupable d’avoir des liens avec le crime organisé, d’avoir accepté de l’argent pour fermer les yeux sur un trafic de drogues, voilà la conclusion consternante d’un procès fleuve, qui a jeté le discrédit sur la classe politique sud-africaine. L’Anc peut bien affirmer que cette affaire est la preuve éclatante que l’Afrique du Sud est un pays de droit où nul ne peut ignorer la loi, cette affaire montre aussi les limites d’un pouvoir où l’allégeance politique compte plus que les compétences. Elle donne aussi raison à tous ceux qui en Afrique du Sud veulent lutter contre une corruption qui ronge tous les rouages de l’administration, ternit la réputation des fonctionnaires honnêtes et dévoués et discrédite ceux qui s’engagent en politique pour améliorer la vie de leurs concitoyens.
© RENAPAS
© RENAPAS
Pour nous contacter
Conception du site : AB
Site réalisé sous SPIP