Faut-il interdire une fois pour toute la sous-traitance ou bien modifier les règles pour que les droits des travailleurs soient respectés dans les entreprises ? Le débat est vif, d’autant plus que nul ne peut ignorer la part de plus en plus grande de la sous-traitance et du travail intérimaire dans l’économie sud-africaine. Il existe en Afrique plus de 6000 agences de recrutement et elles emploient 500 000 travailleurs par an. Depuis 2000, ces entreprises ont employé plus de 3,5 millions personnes pour des emplois temporaires, à temps partiel ou à contrat à durée déterminée. Pour le Ministère du travail, ces données sont à prendre en compte avant d’introduire une nouvelle législation et il ne pourra le faire qu’après les débats et les conclusions de la commission parlementaire et un vote au Parlement. Le premier rapport note les abus et le manque de clarté de la législation actuelle, mais c’est aux parlementaires à se prononcer sur les mesures à prendre pour protéger les employés de toutes sortes d’abus de la part des employeurs. Dans l’état actuel du débat, il semble que l’interdiction pure et simple de la sous-traitance ne soit plus à l’ordre du jour.
© RENAPAS
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