L’Afrique du Sud n’investit pas assez dans la recherche et le développement pour répondre aux besoins du pays et s’imposer sur la scène internationale de l’innovation technologique. Au cours d’une visite dans des entreprises innovantes, la Ministre des Sciences et Technologies Naledi Pandor a indiqué que le gouvernement va essayer d’arriver à investir 1% du PIB dans la recherche et à établir une coopération plus étroite entre secteur public et secteur privé. Au cours de sa visite dans l’entreprise aéronautique ATE qui se concentre sur la production de matériel militaire, le directeur a démontré que l’industrie militaire peut aussi répondre à des besoins civils. Les drones peuvent être utilisés par les dispensaires en zone rurale pour le transport des échantillons médicaux dans des laboratoires d’analyses en ville. ATE se fait fort de produire un drone que on peut piloter avec un simple ordinateur portable pour 50 000 euros. Le service national de santé pourrait équiper 1000 dispensaires en zone rurale avec cet appareil et permettre ainsi de transporter les échantillons médicaux pour analyse en 30 minutes. Ces drones pourraient aussi être utilisés pour la surveillance des frontières, des feux de forêts et la surveillance du braconnage dans les réserves d’animaux. Pour la Ministre, le gouvernement doit chercher les solutions techniques existantes pour résoudre des problèmes pratiques. « Trop souvent je vois des gens résoudre des problèmes sur le papier alors qu’ils pourraient utiliser la technologie » . Source Business Day
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