Le service des statistiques d’Afrique du Sud vient de publier un rapport qui ne laisse aucun doute sur le bienfait des aides sociales pour les enfants des familles pauvres. Le manque d’éducation est la cause majeure des familles pauvres à avoir recours aux aides sociales pour survivre. Si plus d’enfants vont à l’école et arrivent à obtenir une formation, on peut penser qu’ils trouveront un emploi et n’auront plus besoin d’aide du gouvernement pour survivre. L’an dernier le gouvernement a dépensé 3% de son produit intérieur brut en aides sociales et veut réduire cette dépense dans les années à venir. En cinq ans l’attribution des aides est devenue plus efficace, mais elle doit encore s’améliorer dans les zones rurales les plus touchées par la pauvreté. Les provinces qui ont vu le nombre d’enfants scolarisés croître d’une manière significative grâce aux aides sociales sont le Mpumalanga, KwaZulu-Natal et le Cap nord. Le rapport indique clairement que ces aides pour les populations déshéritées des zones rurales sont un outil efficace pour réduire la migration vers les villes, qui est devenue un fléau pour les centres urbains de Johannesburg ou de la ville du Cap. Une autre raison qui limite la migration rurale vers les villes est la qualité des services disponibles comme l’accès à l’eau et au logement. Le nombre de familles recevant au moins une aide sociale est passé de 33,5 % en 2003 à 42,5% en 2007, en dépit de la croissance économique et de la création d’emplois. Le rapport note que les familles qui ont droit à ces aides ne sont pas encore toutes enregistrées en particulier celles qui sont éligibles aux allocations pour leurs enfants.Source Business Day
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