Une vieille femme affamée, assise sur la tombe d’un de ses proches a bien résumé la situation de la population du Zimbabwe : « Les morts sont plus heureux que nous, allongés bien tranquilles sous la terre ». La faim, le froid, la maladie, le sida, le choléra terrassent des millions de Zimbabwéens. La répression s’abat sur ceux qui osent s’opposer au régime de Mugabe. On est sans nouvelle de Jestina Mokuku, enlevée à son domicile le 3 décembre par des hommes armés, des dizaines de militants syndicalistes ou politiques sont enlevés, emprisonnés dans des conditions épouvantables, ou restent introuvables. De plus en plus de protestions s’élèvent pour que le peuple du Zimbabwe retrouve ses droits les plus élémentaires : le droit à la vie et à la libre expression.
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© RENAPAS
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