Selon le syndicat des enseignants, le Sadtu, des milliers de leurs adhérents sont pris au piège du surendettement ce qui a un impact immédiat sur la qualité de l’éducation. Les enseignants aux abois ne viennent plus au travail, en particulier le jour de paye pour éviter de rencontrer leurs créanciers. Certains au bout du rouleau menacent de se suicider, d’autres ont recours à de nouveaux emprunts auprès de prêteurs peu scrupuleux, d’autres sont sous la menace d’une saisie de leurs biens et enfin certains demandent une mise à la retraite anticipée espérant pouvoir payer leurs dettes avec cet argent et recommencer une nouvelle carrière. Les enseignants sont mal payés, entre 500 et 600 euros par mois, ils ne peuvent prétendre à aucune aide sociale et beaucoup s’endettent pour l’achat d’une voiture nécessaire pour aller au travail. La voiture indienne bon marché Tata a été surnommée "amandla kathisha" (ce qu’un enseignant peut se permettre). Source Cosatu Media Monitor
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