Sous prétexte de lutter contre le « terrorisme » le gouvernement swazi vient d’arrêter plusieurs dirigeants du parti d’opposition Pudemo, dont son président Mario Masuku. Selon la législation en vigueur qui rappelle fortement celle du temps de l’apartheid en Afrique du Sud, celui-ci a été accusé de posséder illégalement des livres et publications sur la fabrication d’armes. La loi sur la suppression du terrorisme interdit de fait toute formation d’opposition au régime. Le Réseau de Solidarité pour le Swaziland (SSN) dans un communiqué note que les partis politiques sont interdits depuis 1973 et que cette nouvelle loi sur le terrorisme criminalise toute forme d’opposition au régime. Le SSN demande la libération des personnes arrêtées, la levée des lois qui interdisent la formation des partis politiques, le retour des exilés et l’ouverture d’un dialogue pour une démocratie au Swaziland sous la supervision de la SADC. Source Swazinewsletter __._,_.___
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