Le Président Mbeki, invité au G8, aura fort à faire pour expliquer que son approche de la question du Zimbabwe est la bonne aux dirigeants des puissances occidentales qui considèrent Robert Mugabe comme un président illégitime après la mascarade des élections du 27 juin. Le sommet de l’UA a bien exprimé sa très vive inquiétude, mais a accepté Mugabe comme président, tout en invitant les deux adversaires à négocier pour former un gouvernement d’union nationale. Cette solution a été rejetée par Morgan Tsvangirai qui estime être le vainqueur du premier tour des élections du mois de mars ; il accepterait de négocier, à condition que toutes les violences cessent, sur la base de ces résultats pour un gouvernement de transition qui appellerait à de nouvelles élections. Bien que le Président Mbeki ait reconnu pour la première fois que le Zimbabwe n’avait pas de gouvernement légitime, il reste à voir si la solution africaine du dialogue l’emportera sur la volonté d’imposer des sanctions des pays occidendentaux.
© RENAPAS
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