Le Président Mbeki s’est rendu mercredi 16 juin au Zimbabwe où il a rencontré le Président Mugabe et son adversaire pour le second tour des élections présidentielles, Morgan Tsvangirai. Le Président sud-africain a essayé de faire entendre raison à Robert Mugabe pour qu’il annule les élections du 28 juin et qu’il accepte de rencontrer son adversaire pour entamer des négociations pour sortir le pays de l’impasse actuelle. Le Président Mbeki a fait valoir que le contexte de violence qui a fait au moins 66 morts, n’est pas favorable à la tenue d’élections. Même en cas de victoire, Robert Mugabe aura beaucoup de mal à convaincre que son élection est issue « d’élections libres et justes ». Ni les USA, ni l’UE, ni l’UA, ni même plusieurs chefs d’états africains n’avaleront la « farce électorale » selon les termes de Morgan Tsvangirai dont le parti est traité comme une organisation interdite et ses dirigeants comme des criminels. Une négociation entre les deux dirigeants semble être, plutôt que des élections, la seule voie, étroite certes, pour sortir le pays de la crise. Mais nul ne peut dire avec certitude que la rencontre aura lieu entre Robert Mugabe qui proclame que « jamais de son vivant, l’opposition dirigera le pays » et Morgan Tsvangirai, le chef de l’opposition. En attendant, Ban Ki-moon, le Secrétaire général des Nations unies a exprimé « sa très profonde inquiétude » devant la situation de violence dans le pays à une semaine de la date prévue pour les élections. Source Business Day
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