Plus de trois semaines après les violences xénophobes, 50000 personnes ont été déplacées, certaines sont encore dans des abris de fortune, d’autres ont été installées, souvent contre leur accord, dans des camps. La société civile sud-africaine, regroupée dans une coalition d’aide aux réfugiés, regroupant des ONG, des syndicats, des églises vient de lancer un appel à l’ONU et au HCR pour qu’ils interviennent le plus rapidement possible. Jusqu’à présent ces organisations internationales se sont contentées d’une visite d’évaluation et de l’envoi d’une aide sporadique. Après les violences dont ils ont été victimes, les étrangers ne font pas confiance au gouvernement sud-africain pour les aider et craignent d’être renvoyés dans leur pays sans aucune assurance que leurs droits seront respectés. Seul le HCR a l’expertise, le savoir faire et les moyens d’agir dans une telle situation. L’appel souligne aussi que c’est le devoir moral et humanitaire de ces organisations d’agir conformément à la loi internationale. source www.tac.org.za
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