L’affaire de la vente d’armes et matériel militaire à l’Afrique du Sud par plusieurs pays occidentaux, dite Arms Deal, va –t-elle trouver son épilogue devant les tribunaux sud-africains au mois de juin prochain ? Le dernier appel en recours par Jacob Zuma et Thalès, l’entreprise française connue pour ses liens sulfureux avec le régime d’apartheid et sa pratique de pots de vin pour obtenir des marchés, vient d’être rejeté par la Cour constitutionnelle d’Afrique du Sud. Si la santé de Jacob Zuma et la pandémie de Covid-19 ne viennent pas entraver le cours de la justice, le procès doit ouvrir le 23 juin. Les arguments de Thalès persistant à dire qu’aucune transgression dans ce marché pour équiper les corvettes de matériel électronique n’avait été commise, n’ont pas été retenus. On ne sait pas encore qui sera sur le banc des accusés pour représenter Thalès. La dernière fois, en avril 2018, c’est la vice-présidente, Christine Guerrier, qui avait tenu ce rôle peu glorieux.
© RENAPAS
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