Le tribunal de Pietermariztburg vient d émettre un mandat d’arrêt pour Jacob Zuma qui au lieu de répondre à la demande de comparution à envoyer un certificat médical. Ce mandat d’arrêt est valable jusqu’au 6 mai, date à laquelle son procès pour corruption, fraude, racket concernant l’achat d’armes pour rénover les forces armées sud-africaines, le fameux « Arms deal », doit reprendre. Ce procès maintes fois retardé concerne aussi la compagnie d’armement française Thalès accusée d’avoir versé une rente annuelle de 500 000 rands à Jacob Zuma pour qu’il assure « la protection politique » de Thalès contre toute enquête concernant la vente d’armes. Le certificat médical fourni par l’avocat de Jacob Zuma n’a pas convaincu la juge Pillay qui a qualifié ce papier tamponné par un hôpital militaire de « soi disant certificat médical » car il ne porte ni date, ni le nom du médecin, ni la maladie dont souffre le patient. L’avocat a dénoncé la brutalité de la justice envers son client, ce à quoi la juge a rétorqué que « Ce que le tribunal demande ce sont des preuves. Une preuve authentique, fiable que Monsieur Zuma est vraiment malade et n’est pas capable de se présenter devant le tribunal ». La défense de Jacob Zuma avait déjà avancé l’excuse de la maladie du président en affirmant qu’il était à l’étranger pour un traitement médical, mais toujours sans apporter la moindre preuve. .
© RENAPAS
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