Le droit à l’interruption volontaire de grossesse est reconnu depuis 1997 pour toutes les femmes d’Afrique du Sud, mais trop de femmes ont encore recours à des avortements clandestins. La loi est nécessaire mais insuffisante sans dispositions pratiques. Le manque d’information sur l’existence de la loi est une des causes poussant les femmes à avoir recours à des avortements illégaux dans des conditions sanitaires déplorables. Amnesty International SA pointe du doigt l’absence de références claires et précises sur le site internet du ministère de la santé. Trouver un hôpital ou une clinique qui pratique l’IVG est un autre obstacle. En 2016, le Ministère de la Santé indiquait que sur 38880 établissements, 505 pouvaient pratiquer une IVG, mais en fait ce nombre se réduit à 197 selon une ONG qui a établi une carte de centres où la pratique de l’IVG légale et en toute sécurité est une réalité. Si l’on ajoute le droit « à la clause de conscience » des médecins, les difficultés de transport pour aller dans une clinique en zone rurale, les femmes sud-africaines ont encore bien des obstacles à abattre pour que leurs droits reproductifs soient respectés
© RENAPAS
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