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L’anthracite, la Rolls Royce du charbon

Ce n’est pas du charbon dont se chauffe le premier fourneau venu : l’anthracite est au charbon, ce que le caviar est aux œufs de lump ! Ce morceau de caillou noir ne contient pas moins de 70% de carbone et très peu de sulfure et autres impuretés, ce qui en fait un minerai précieux pour la fabrication de l’acier. Ses qualités exceptionnelles et sa rareté, moins de 1% de toutes les réserves mondiales de charbon, en font un produit très recherché. On en trouve essentiellement aux Etats-Unis et aussi en petites quantités en Australie, au Canada, en Chine et en Afrique du Sud. L’Afrique du Sud n’était pas renommée pour sa production d’anthracite, et 98% de sa production est utilisée dans son industrie métallurgique, mais les choses pourraient bien changer avec la rénovation de ses mines de Nkomanti, dans la province du Mpumalanga. L’anthracite extrait est particulièrement pur avec un taux de 86% de carbone. De nouveaux puits pourraient doubler la durée de vie de la mine, fournir d’ici cinq ans jusqu’à 40% de l’anthracite dont l’industrie métallurgique sud–africaine à besoin et exporter une quantité non négligeable. Deux multinationales, Glencore et Samancor sont déjà demandeurs de 70 000 et 50 000 tonnes d’anthracite sud-africaine par mois. La demande mondiale en 2016 était de 115 millions de tonnes, la demande locale pour l’Afrique du Sud de 2,1 millions de tonnes.

Voir en ligne : Mining Weekly


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